Je vous ai déjà parlé de Kipling dans mon article sur la myopathie atypique chez le cheval.

je vais maintenant vous raconter comment la communication animale m’a permis d’aider sa propriétaire à sauver Kipling.

Le drame

Elle m’appelle un jour pour m’expliquer que le centre équestre dans lequel il est en pension est en alerte sanitaire. Quatre chevaux sont déjà morts, Kip est atteint et il est soigné en clinique vétérinaire depuis quelques jours sans qu’il y ait beaucoup d’amélioration. Félicia a peur qu’il souffre beaucoup et commence à songer à l’euthanasie mais elle veut savoir ce qu’il en pense.

Je laisse tomber ce que j’étais en train de faire et je me mets sur la même longueur d’onde que lui. Voici l’échange que j’ai eu avec lui.

La communication avec Kipling

« Bonjour Kip, Félicia vient de m’appeler au secours. Il paraît que tu es très malade. Elle veut savoir si tu souffres.

Kip : Non, pas tellement mais je me sens très faible. J’ai beaucoup de mal à rester debout et je sais que je ne dois pas me coucher. J’ai aussi beaucoup de mal à respirer.

Félicia demande si tu souhaites qu’on t’aide à partir

Ah non. C’est moi qui choisirais le moment et là, je ne suis pas prêt. Je sais que je vais m’en sortir. Tout va bien aller.

Est-ce que Félicia peut faire quelque chose pour toi ?

Oui, il faut qu’elle vienne avec moi pour me donner de la force. J’ai besoin de l’avoir près de moi. Je l’aime tellement. Avec elle, je sais que je vais m’en sortir. »

Félicia s’est précipitée à la clinique et elle passé tout l’après-midi et une partie de la soirée près de son cheval. Le lendemain, les résultats d’analyse indiquaient une très nette amélioration et Kip sortait de la clinique trois jours après. Il est maintenant en pleine forme.

Tout s’arrange

Je laisse Félicia vous donner de ses nouvelles :

” Je te remercie encore infiniment de m’avoir rassurée sur ma démarche auprès de lui …
Kipling est comme l’un de mes enfants … sa souffrance m’est insupportable ! 
Tu m’as guidé et conseillé quand je doutais … je ne voulais pas d’acharnement thérapeutique … je craignais des séquelles physiques et psychologiques !
Tu m’as dit qu’il s’accrochait alors je l’ai suivi et lui ai fait confiance !

Aujourd’hui il va bien ! Je retrouve mon kip joueur et couillon ! Je SAIS aujourd’hui Qu’IL se rend compte de mon attachement pour lui et il me le rend bien !”

 

 

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3 commentaire

  1. je suis consultante conseillère bien-être pour les chevaux en fin de vie. je pratique la C.I. j’ai suivi les cours donnés par la fondation Anna Evans c’est un outil précieux !

    1. Complètement d’accord avec vous. Belle journée

  2. Bonsoir Madame Moulins,
    J’ai la larme à l’œil et la gorge serrée quand je viens de lire vos articles,je n’ai pas de chevaux malades,mais voilà j’ai 70 ans je vis seul avec mes compagnons 3 chevaux dont deux que je monte régulièrement un selle français et un gentil frison et j’attèle mes 3 ânes et un merveilleux chien,ma situation financière ne s’arrange pas suite à des problèmes imprévus, je lutte pour ne pas perdre ma propriété, je suis en parfaite santé, mais pour rien au monde je ne voudrais qu’il se retrouve ailleurs, car je ne me reconnais pas dans se monde du cheval?.
    Que pouvez-vous me conseiller,car aussi je peux avoir une maladie soudaine?.
    Vous l’avez compris je suis un homme de cheval et suis très sensible, ce monde animal est toute mon équilibre.
    Très cordialement
    Alain PIttet
    PS. je me suis inscrit à votre newsletter mais pas de retour ni dans mes indésirables.

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