Tous ceux qui ont partagé une partie de leur vie avec un chien connaissent bien cette relation unique fondée sur la loyauté inconditionnelle. Incontestablement, il existe une alchimie mystérieuse entre le chien et son maître. Le chien est un vrai compagnon de vie, parfois le seul, celui qui écoute les malheurs, avec qui on partage tout son temps, ses joies, ses doutes, ses combats. Mais quand on a eu la chance de connaître cette belle amitié, la perte est souvent vécue comme un moment très douloureux, à l’instar de la perte d’un être cher.
Surmonter la mort de votre chien : la relation homme-chien
Une histoire d’amour ? Le chien fut probablement le premier compagnon de l’homme, le premier à partager sa vie, ses déplacements, sa maison, ou sa nourriture.
Il a d’abord été élevé et choisi à des fins strictement utilitaires. Les différentes races se sont ainsi formées en fonction des services que l’on attendait.
De nos jours, la plupart des chiens sont élevés pour l’agrément. Le chien rétablit l’équilibre entre le langage du corps et celui de l’intellect. Il ne comprend pas les mots mais il sait tout de nous. Les chiens perçoivent nos intentions et nos sentiments non exprimés Complice silencieux, témoin discret des joies et des peines , il accepte les changements d’humeur de celui qu’il considère comme le chef de meute. Pour lui, il supporte l’univers du béton, l’asphalte et les néons des villes. Il supporte la terrible chaîne des cours de ferme et le trop petit enclos du jardin de banlieue.
C’est le chaînon qui nous relie à la terre, à la nature, il nous rappelle à notre animalité grâce à ses exigences : exercice physique, alimentation, instincts, rythme de vie. Pour lui, le jogger occasionnel se lèvera plus tôt le dimanche matin car “il faut bien faire courir le chien”. Avec lui, la famille découvrira la forêt en lui donnant l’occasion de s’ébattre en liberté… Et certain qui affirme ne pas être capable de faire une omelette ne laissera à personne le soin de préparer la pâtée de son compagnon.
On est persuadé que notre chien vivra éternellement à nos côtés, ou qu’il vivra aussi vieux que nous. Mais un jour, la réalité nous rattrape et notre ami nous quitte, laissant un grand vide dans notre cœur.
Surmonter la mort de votre chien : comment faire ?
Il n’y a pas de recette magique mais il existe quelques solutions pour réussir à avancer et entamer son deuil avec plus de sérénité.
Une des premières choses à faire est de ne pas nier la réalité : votre chien n’est plus là mais il reste des traces de lui dans la maison. Il est tout à fait humain et normal de laisser sortir son chagrin. Mais il vaut mieux ne pas le provoquer. Les premiers jours sont les plus difficiles à traverser.
En premier lieu, il faut débarrasser les espaces qui lui étaient consacré. Vous allez avoir suffisamment d’occasions de penser qu’il vous manque. Rangez dans un endroit où vous n’allez pas souvent son panier, sa couverture, ses jouets, ses gamelles. Ce n’est pas une trahison.
Pour honorer sa mémoire, vous pouvez garder un objet, un collier ou un jouet que vous rangerez à un endroit dédié à lui. Vous y mettrez aussi sa photo. Vous saurez qu’il est là et c’est tout ce qui compte pour faire le deuil et garder un souvenir matériel.
Surmonter la mort de votre chien : Vous faire aider
Nul n’est tenu de faire son deuil en quelques jours. Être triste et ne pas savoir comment réagir face à la mort d’un chien est naturel. Souvenez-vous que le temps guérit toutes les blessures. Et le travail de deuil nécessite forcément un peu de temps. Pensez aux bons moments passés avec lui, Racontez-les à vos proches pour retrouver le sourire. Entourez-vous de personnes qui aiment les animaux et comprennent cette détresse. Ignorez les réactions de ceux qui n’ont jamais souffert de la perte d’un chien. Car ils ont tendance à considérer votre peine comme exagérée.
Si personne dans votre entourage ne peut vous soutenir ou si vous sentez que vous avez besoin d’aide, N’hésitez pas à contacter une structure de soutien. Souvenez-vous que votre chagrin est sincère et à ce titre mérite de l’écoute.
Structure d’accompagnement deuil animal
Groupes de parole autour de la mort et du deuil de l’animal
Professionnel du soutien deuil animal
Surmonter la mort de votre chien : vigilance et prévention
Malgré leur intelligence et leur instinct qui les fait fuir la plupart des dangers, de nombreux décès accidentels ont lieu chaque année. Ils sont souvent dus au manque de vigilance des maîtres. Il ne s’agit pas de craindre l’accident à tout moment et de surprotéger son chien. Ce n’est pas la peine de l’isoler ou le couver. Mais simplement de faire le maximum pour éviter ces dangers par la prévention et le bon sens. Un ami à moi disait toujours : « Je n’ai pas peur qu’on vole mon chameau mais j’attache mon chameau ».
Surmonter la mort de votre chien : Empoisonnements et intoxications
Les causes d’empoisonnement volontaires chez le chien sont fréquentes. Malheureusement des personnes mal intentionnées peuvent disséminer des boulettes empoisonnées sur les chemins de promenade voire même dans votre jardin. Pour éviter que votre chien ne s’empare d’une boulette de viande empoisonnée, surveillez-le !
Les intoxications par des plantes toxiques sont également multiples dans nos domiciles et exigent notre vigilance et notre responsabilité. Parmi ces plantes nous retrouvons : Dieffenbachia, Philodendron, Liliacées, Laurier rose, Gui, Ficus, Oreille d’éléphant et Arbre de Jade. Les intoxications alimentaires sont aussi très courantes chez les chiens. Là aussi, seules notre responsabilité et la connaissance de la dangerosité de ces aliments peuvent éviter un décès accidentel chez le chien. Enfin, ne laissez pas à leur portée médicaments et produits ménagers.
Surmonter la mort de votre chien : Percussion par une voiture
C’est l’une des causes les plus fréquentes de décès accidentels chez les chiens. Les occasions sont nombreuses pour nos amis de prendre la poudre d’escampette : une chienne en chaleur dans les environs, courir après un chat, rejoindre un copain de l’autre côté de la route. C’est important pour un chien de se défouler et vous pouvez le promener sans laisse mais il doit être obéissant et obtempérer au rappel. Ne prenez pas de risque et préférez les endroits clôturés.
Surmonter la mort de votre chien : La noyade
Tous les chiens ne sont pas d’excellents nageurs. Quel que soit l’endroit (mer, rivière ou piscine), ne le laissez pas se baigner sans surveillance, ne surestimez pas son endurance et si vous avez une piscine, assurez-vous d’avoir des clôtures ou des barrières autour afin de protéger votre chien et ceux du voisinage.
Surmonter la mort de votre chien : Chaleur ou froid
Ne laissez jamais un chien dans une voiture en pleine chaleur, même pour une course rapide et en ayant laissé les fenêtres entrouvertes. Si votre chien vit dehors toute l’année, attention aux périodes de grand froid. Les deux présentent un risque de déshydratation qui conduira votre compagnon chez le vétérinaire très rapidement.
Surmonter la mort de votre chien : Électrocution ou étouffement
L’électrocution est un accident très fréquent chez les chiots qui adore mordiller tout ce qui passe à portée de leur museau. Il est donc nécessaire de s’organiser pour cacher et isoler les fils électriques ainsi que les prises. Elles peuvent être source d’électrocution si le chiot lève la patte dessus.
Les causes d’étouffement chez le chien sont nombreuses et les vétérinaires retrouvent souvent des objets inattendus dans la gorge des chiens. Ne laissez pas de petits objets à portée des chiots plus enclins à les mordiller et à les avaler que les adultes.
Choisissez des jouets et des os à mâcher en adéquation avec la taille de votre chien. Comme pour les humains, on peut avoir recours à la manœuvre d’Heimlich en cas d’étouffement.
Souvenez-vous cependant que la vie de nos animaux familiers est plus courte que la nôtre. Un chien selon sa taille peut vivre en moyenne 10 à 17 ans et un jour ou l’autre, c’est dans l’ordre des choses qu’il rejoigne le paradis des chiens.
Comment dépasser la mort de votre animal
Surmonter la mort de votre chat
BIBLIOGRAPHIE
Frantz Cappé, Mon chat, mon chien va partir
Marina von Allmen, Quand l’animal s’en va
Anna Evans, La mort de l’animal