Il y a énormément de choses à comprendre dans la relation prédateur/proie. Elle ne concerne pas que la notion de bien ou de mal. Mais quand on va au-delà, on découvre que c’est une relation basée sur l’échange d’essences notamment spirituelles.
Relation Prédateur Proie
Il y a un aspect spirituel dans l’ingestion de l’essence d’un autre être. Il y a aussi de la confiance et une entente tacite. Mais ceci est rarement perçu par les humains. Certains animaux parlent de cette relation comme étant une sorte de danse, une célébration de la vie prenant une partie d’elle-même.
Il y a quelque chose d’infiniment vivant et spirituel dans la relation prédateur/proie. Mais la plupart des humains ont rompu ce contrat implicite en cessant d’honorer les animaux qui nous font cadeau de leur âme.
Que ressentent les proies quand le prédateur attaque ? Quels sentiments les prédateurs éprouvent-ils envers leur proie ? Les témoignages que j’ai pu recueillir auprès des animaux me parlent de chansons, de joie, d’amour et d’une danse. Et je me suis laissé dire que tant le prédateur que la proie sont honorés dans cette danse.
Ne plus consommer d’animaux morts
Nous sommes de plus en plus en relation avec le monde animal et de fait nous confrontons le paradoxe lié au fait de manger les animaux. Si nous décidons de ne plus manger d’animaux sous le prétexte qu’ils sont doués de conscience et de sensibilité, il faut considérer aussi que tout le vivant est doté de sensibilité. Les êtres vivants ont besoin de se nourrir pour vivre et le sujet à soulever est plutôt du côté du manque de considération envers les êtres auxquels nous ôtons la vie que de nous abstenir de tout aliment.
Les peuples anciens le savaient, ils ne prenaient que le nécessaire. Et ils honoraient l’esprit de l’animal pour le remercier. Aujourd’hui les gens ne chassent plus les animaux qu’ils mangent et ils ne font pas le lien entre le morceau de viande acheté au supermarché et l’animal vivant.
La chasse : un acte en devenir
Communication de Dawn Brunke avec Carmen (chatte)
« En ce qui concerne la chasse, le fait de tuer est un acte en devenir et non une fin en soi. Nous faisons partie d’un plus vaste mouvement, passant sans cesse de la forme physique à celle d’un esprit. Nous sommes avant tout UN avec la nature et la chasse, de même que la mise à mort en font naturellement partie.
Nous honorons la chasse, ainsi que le font la plupart des animaux. Nous sommes à la fois l’oiseau et le chat, la souris et le chat. Nous faisons partie l’un de l’autre. Si vous parvenez à vraiment voir et comprendre cela, alors vous ne jugerez pas le fait de tuer pour manger comme étant mauvais. »
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