SOS Bulle d’Amour aimerait tellement que la relation Humains/Animaux soit au beau fixe. C’est quoi le beau fixe pour nous ? Ce serait que l’humanité soit dans la conscience que nous tous reliés et que ce qu’on donne aux animaux, c’est à nous-mêmes qu’on le donne. Malheureusement nous n’en sommes pas là et j’ai trouvé intéressant de faire le bilan de la relation Humain/Animal. N’y voyez pas de ma part l’envie de hiérarchiser les comportements… mais un peu quand même. Allez ! J’assume.
Pyramide de la relation Humains Animaux
À l’image de la pyramide de Maslow qui hiérarchise les besoins des individus, celle-ci nous permet de classer les comportements des humains par rapport au monde Animal. Elle permet d’évaluer l’état de la relation Humain/Animal et peut je l’espère, faire évoluer cette relation pour se rapprocher du haut de la pyramide qui serait la relation idéale.
La maltraitance
C’est le premier étage et le plus sombre. Ces gens-là n’aiment pas les animaux et en général les font souffrir voire les tuent. C’est le domaine de la chasse, la corrida, l’expérimentation animale, l’élevage intensif et cette liste n’est pas exhaustive.
L’indifférence
Un animal n’est qu’un animal. Cette catégorie concerne les gens qui ont des animaux et qui ne s’en occupent pas et ne leur apportent pas les soins appropriés. Pour quelles raisons ? On peut envisager les hypothèses suivantes : ils ne savent pas faire ou ils n’ont pas anticipé les contraintes liées au fait d’avoir un animal dans le foyer. Est-ce qu’ils aiment les animaux ? Je ne sais pas mais on peut se demander pourquoi ils en ont.
L’asservissement
Là, nous trouvons ceux qui ont des animaux parce que ça rapportent de l’argent. En général, quand ils ne sont plus productifs, ils s’en débarrassent. Je viens de découvrir dans un documentaire sur les refuges que les femelles reproductrices sont souvent euthanasiées quand elles arrivent à l’âge limite. Je pense également aux chevaux de courses qui ne vivent pas tous une retraite heureuse après avoir rapporté beaucoup, beaucoup d’argent.
La curiosité
Ceux-là aiment les animaux mais derrière les barreaux d’une cage. Ils fréquentent les zoos, les delphinariums, les cirques sans avoir conscience que tous ses animaux, vivants hors de leur milieu naturel, ne mènent pas toujours la vie qui leur convient.
L’Amour conditionné
Je commence à parler d’amour car je n’ai aucun doute sur le fait que les personnes dont je vais parler aiment leurs animaux. Ils aiment les animaux mais il y a une condition : il faut qu’ils soient beaux voire même très beaux, des champions de beauté. Je pense aux chiens qui passent des heures à se faire toiletter pour être le plus beau du concours. Mais je pense aussi aux chats qui n’ont pas le droit de sortir de la maison parce qu’on les a acheté très cher et qu’on a peur qu’ils soient volés. Là encore, je ne suis pas sûre qu’ils aient vraiment l’impression d’être entendus dans leurs désirs les plus profonds.
L’amour maternel
Alors je suis sûre que ceux-là sont aimés par-dessus tout. Mais peut-être pas pour ce qu’ils sont vraiment ! Ce sont les animaux de substitution, ceux qui ont été choisis pour remplacer l’enfant qu’on a perdu ou qu’on n’a pas eu. Ils sont là pour combler un manque. On attend beaucoup d’eux et la relation est un peu faussée car on leur prête des sentiments qui ne sont pas présents dans le monde Animal.
L’amour et l’harmonie
La relation idéale avec un animal, selon moi, dépend beaucoup du respect qu’on accorde à l’animal. Il est important de bien connaître ses habitudes de vie qui sont différentes des nôtres et selon les espèces et les races. Je veux insister sur le fait que les animaux éprouvent des sentiments, des émotions. Ils ont également des besoins mais aussi des désirs. Je suis de plus en plus sûre qu’un animal heureux ne pose aucun problème ni de santé, ni de comportement.
Si vous n’avez pas l’impression de comprendre parfaitement votre animal, n’hésitez pas à recourir à la communication animale. Vous allez être surpris de découvrir ce que votre animal pense de la relation qu’il a avec vous. Plus je fréquente les animaux plus j’ai conscience qu’ils m’apportent beaucoup que moi je leur apporte et c’est pour cela que je les aime.
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