Tout le monde a de l’intuition mais cette capacité est étouffée dès l’enfance par notre famille, nos éducateurs et l’entourage en général. Dans notre monde moderne, régenté par la science dominée par la raison et la logique, il est d’usage de contenir notre intuition. Enfant, peu importe si quelque chose nous semble absurde. Nous savons recevoir des informations intuitives et nous pouvons communiquer avec les animaux.
Intuition définition
Voici la définition du Larousse : connaissance directe, immédiate de la vérité, sans recours au raisonnement, à l’expérience. On la sent bien la connotation un peu négative.
Pour moi, le terme intuition a une signification plus large et fait référence aux perceptions extrasensorielles. C’est-à-dire ce qu’on saisit en dehors des cinq sens. Même si parfois, les intuitions nous arrivent par l’intermédiaire des cinq sens.
L’intuition est une fonction de notre cerveau droit, siège de la créativité et plus sensible à l’émotion et la sensibilité. L’intuition vient du plus profond de nous-mêmes. À l’âge adulte, nous sommes séparés de notre « Moi profond ». Mais inconsciemment, nous nous servons de notre intuition tous les jours. C’est comme ça qu’avant de prendre le téléphone, nous savons qui on va entendre quand on va décrocher. Ce n’est pas un processus rationnel ni un raisonnement analytique, ni même une devinette mais nous savons.
La science et l’intuition
Quelques scientifiques, commencent à reconnaître et étudier l’intuition qu’ils classent dans les « phénomènes psychiques ». Ils admettent que les indications reçues peuvent se révéler exactes.
Russel Targ, auteur de « Miracles of the mind », définit cette aptitude de voir à distance comme étant la faculté de se connecter à l’inconscient universel qu’il appelle « l’esprit non localisé ».
Ce phénomène fascinant, qui n’est pas encore pleinement compris et qui nous relie l’un à l’autre et au monde en général, nous permet de décrire, d’expérimenter et d’influencer des activités qui se passent n’importe où dans l’espace et dans le temps.
La science et les animaux
Actuellement, malgré quelques progrès, l’humanité a encore tendance à voir les animaux comme des êtres inférieurs. La loi du 16 février 2015 modifie le code civil en qualifiant les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité mais ils sont encore considérés comme des objets puisqu’ils sont soumis au régime des biens.
Il est compréhensible que la communauté scientifique ne souhaite guère explorer le domaine émotionnel des animaux. Cela remettrait en cause bien des aspects de la vie moderne, notamment au niveau commercial. Le jour où il faudra admettre que les animaux peuvent ressentir de la terreur, de la tristesse, de la douleur et de la dépression, il sera difficile de continuer à les exploiter sans respect aucun, dans les laboratoires ou dans les fermes industrielles.
Les animaux et l’intuition
Les animaux ont une excellente intuition (en général, les humains appellent ça l’instinct). On ne leur a pas appris que ça n’existait pas. Donc ils ne sont pas limités par le conditionnement culturel des humains. Par ailleurs, ils n’ont pas oublié, eux, que le fait d’être relié à leur être profond, intuitif peut être une question de vie ou de mort. C’est leur intuition qui les prévient d’un danger et qui les aident à évaluer leur environnement. C’est aussi cette capacité qui permet aux animaux de prévoir certains évènements. Que ce soit un tremblement de terre ou une crise d’épilepsie de son partenaire humain.
Le domaine de la communication animale est une « science » nouvelle. Même s’il n’est pas accepté par les savants traditionnels comme sujet de recherche, il est jugé attrayant et prometteur par toute une communauté scientifique moins conformiste et plus indépendante.