Conte initiatique d’une humanité dévoilée, Pınar Selek nous entraîne dans un ciel de sororité, de fraternité où l’échange, le dépassement de soi, l’engagement, la solidarité, le courage, l’amour, l’amitié sont les seules réponses à apporter pour que la vie soit plus forte que la médiocrité.
Verte et sa grand-mère parlent le langage des oiseaux… Si c’est un miracle pour les humains, c’est un désastre pour les volatiles?! Les humains qui prennent déjà tant de place vont-ils par ce nouveau pouvoir étendre encore leur empire?? Pour les oiseaux c’est le branle-bas de combat…
EXTRAIT
La vieille femme embrassa les ailes du pigeon qui les déploya… et s’envola… il semblait très heureux… nous dit qu’elle ne ressemblait pas aux autres humains, qu’on pouvait lui faire confiance… » Rareté s’il en est.
Mamie Terre, ainsi qu’ils l’appelaient, avait une petite-fille :
« … Elle avait de très beaux yeux. Verts. Nous avons décidé de l’appeler Verte… »
« … En un éclair, tous les cieux du monde surent que deux humaines avaient appris la langue des oiseaux… Mais les oiseaux qui ne les connaissaient pas, étaient très préoccupés, savants et expérimentés affirmaient
«…qu’il ne fallait pas leur livrer de secret… »
Aussi, afin de ne pas les effrayer, Mamie Terre et Verte s’engagèrent à ne jamais révéler qu’elles savaient parler la langue des oiseaux. Mais pourront-elles tenir leur promesse ?
Ce qu’en dit Mamie Eyan, chroniqueuse de Kedistan, le petit magazine qui ne se laisse pas caresser dans le sens du poil
C’est aussi à celles et ceux qui désirent un monde meilleur, de faire leur possible pour le construire. Le fait d’élever nos enfants, nos petits-enfants, former les nouvelles générations en leur donnant les repères et les “valeurs” qui nous sont chers, fait partie de notre existence. Si on doit parler de “continuité”, il n’est donc pas question singulièrement de “procréation”, de “perdurer l’espèce” ou que sais-je encore, mais bien de “transmission”.