Du plus loin qu’il m’en souvienne, je me suis toujours posé des questions.
En terminale, j’ai eu la chance d’avoir une professeur de philo passionnée de Freud, et qui a su nous transmettre cette passion. Évidemment, ma carrière fut toute choisie : je serai psychologue. J’obtins une licence de psycho-sociologie, mais le sort décida autrement de la suite de ma carrière, et j’entrai dans le département financier d’un établissement public.
Ma curiosité pour les sciences humaines ne s’était pourtant pas tarie, et mon intérêt pour l’introspection et l’amélioration de ma relation aux autres s’était encore accru. Dans le cadre de mon travail, j’eus l’occasion d’expérimenter des techniques de développement personnel comme l’analyse transactionnelle, la PNL et la gestalt.
Je commençais à comprendre comment je fonctionnais.
Puis une situation douloureuse m’amena sur le divan d’un psychanalyste. Jusque-là je m’étais toujours trouvée plutôt bien dans ma peau, et je pensais que je n’avais pas besoin d’une thérapie. Mais à cette occasion, je pris conscience qu’il y avait — notamment dans mes rapports avec les hommes — un problème profond. Je choisis un Lacanien que je consultai pendant trois ans, ce qui me permit de développer ma capacité d’analyse de mes propres comportements et de ceux d’autrui.
Ce n’est que beaucoup plus tard, à la suite d’un deuil, que j’entrais en contact avec les enseignements traditionnels hindouistes par l’intermédiaire d’Arnaud Desjardins, avant de rencontrer celui qui devait devenir mon instructeur de vie, Yvan Amar.
Cette découverte m’entraîna vers des méthodes de travail sur moi beaucoup moins traditionnelles : Sophrologie, Reiki, Fleurs de Bach, et Tarologie. J’ai longtemps pratiqué ces techniques sur moi avant d’en faire profiter mon entourage et de les transmettre ensuite dans le cadre d’une association.
Pendant toute cette période, j’avais à mes côtés un chien cocker exceptionnel avec lequel j’avais une relation très forte. Sa mort fut très douloureuse pour moi, mais malgré le vide qu’elle me laissait, j’ai toujours eu l’impression que le lien avec lui n’était pas rompu. D’ailleurs, c’est lui qui, lors d’un rêve, m’a amenée à me renseigner sur la Communication Intuitive avec les animaux, et m’a donné envie de me former à cette pratique.
Mais la vie ne m’a pas fait de cadeaux et j’ai été confrontée plusieurs fois à la perte d’êtres proches (humains et animaux) qui comptaient beaucoup pour moi. J’ai pu appréhender les difficultés qu’on rencontre dans ces moments délicats remplis d’émotions diverses. Mon parcours de vie m’a aidé à traverser ces épreuves douloureuses. Forte de ces expériences, j’ai envie de les partager avec ceux dont la vie est traversée par le chagrin et je me sens d’autant plus capable de les soutenir et de les accompagner que j’ai pu moi-même expérimenter comment tout cela peut être vécu différemment.
La vie est une alternance de rencontres et de séparations. L’évolution est à l’image de la métamorphose de la chenille en papillon : elle est faite de morts et de renaissances. En ce sens, les deuils et les séparations peuvent être vécus comme des occasions de renaître, d’accéder à davantage de sagesse. Ce regard sur la perte ne supprime pas la souffrance et les difficultés, mais il permet de s’ouvrir à d’autres perspectives.
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