Ce fut le sujet de notre dernier groupe de parole, celui de juin. Les échanges et les partages ont été la parfaite illustration qu’il n’y avait pas de règle en la matière.
Certaines personnes attendent longtemps, d’autres n’attendent pas du tout. Certaines ont besoin d’attendre pour faire le deuil et d’autres ont besoin d’adopter rapidement pour faire le deuil. Autant de personnes, autant d’expériences différentes.
Il est cependant important de ne pas le faire sur un coup de tête et de bien analyser comment s’origine le besoin ou le désir de reprendre un animal et surtout de se respecter dans cette démarche.
Pour illustrer le sujet, je vais partager avec vous mon expérience personnelle.
J’ai eu la chance de vivre une relation exceptionnelle avec Boule, un cocker qui est mort il y a cinq ans. J’ai eu un chagrin profond et j’ai ressenti très longtemps la perte et surtout le manque de ce chien merveilleux qui avait partagé ma vie pendant quinze ans. Évidemment j’ai fait savoir à mon entourage que je n’aurais plus jamais de chien et surtout pas un cocker.
BOULE
Le temps passait et j’avais l’impression qu’il était toujours là. Il revenait me voir très souvent notamment dans mes rêves. Je me suis réveillée un matin avec la certitude que le moment était venu de reprendre un chien. Quelques jours après, je reçois un message que la fondation 30 millions d’amis avait démantelé un élevage illégal et qu’il y avait des chiots à l’adoption.
J’ai maintenant dans ma vie un merveilleux petit Mandala et devinez quoi… c’est un cocker !
MANDALA
Il m’aura fallu 5 ans pour comprendre qu’on peut changer même si cela ne semble pas possible au début.